On a eu la chance de parler avec Samuel Carré, l'un des deux cofondateurs de la fameuse chaîne de Poké Bowl POKAWA, qui ne cesse de grandir.
Il nous parle de l'implémentation de Skello dès les débuts de Pokawa, de leur positionnement renforcé sur la livraison et le click & collect depuis le début de la crise et des besoins des restaurateurs de se digitaliser !
POKAWA, c'est des Poké ! C'est un plat hawaïen avec du poisson cru mariné avec des fruits et légumes, le tout servi sur une base de riz. On a pas mal fait évoluer la carte, là par exemple nous venons de lancer le Hot Bowl, un poké chaud. À la base, nous sommes vraiment spécialisés sur le plat traditionnel hawaïen, mais on fait de plus en plus de choses autour de la nourriture "healthy" dans sa globalité.
Lancé en 2017, nous avons maintenant 30 restaurants ouverts et entre 200 et 250 employés au total ! La majorité sont en France, mais on en a aussi en Belgique et au Luxembourg. Sur ces franchises, Skello n'est pas obligatoire, on ne l'a pas marqué dans le contrat mais sur les restaurants que nous gérons nous, donc tous ceux en France, Skello est notre solution RH.
Au début, nous étions chez Snapshift mais nous avons fait le basculement sur Skello pour la Badgeuse, qui à l'époque n'existait pas encore chez eux. C'était en phase de développement mais nous avions besoin d'un changement rapide ! A l'époque, c'est donc moi qui ait opéré le changement et qui ai installé Skello.
Vu que c'est moi qui était chargé de l'implémentation, j'ai fait moi même les réunions d'onboarding avec mon associé et les premiers managers de POKAWA. On a trouvé que Skello était plus ergonomique que ce que l'on avait avant. C'était facile à prendre en main pour nous et tous les managers, simple d'utilisation. Franchement, un onboarding positif !
- Installer un logiciel de planning et de personnel au lancement de POKAWA était-il un choix motivé par une problématique anticipée ?
Oui, on s'est dit que ce serait trop compliqué de faire les emplois du temps manuellement. Avoir un logiciel comme Skello, c'est un gain de temps et ce n'est pas dans l'intérêt du restaurateur de développer sa solution en propre. Au début quand on se lance, c'est ce dont on a besoin.
Aussi, si tout est bien configuré, que nous avons enregistré les bons paramètres et que les managers sont bien formés, ça fait gagner en productivité. On fait baisser nos ratios de masses salariales.
On en faisait déjà beaucoup, donc on a renforcé ces modes de distribution et cela comprend maintenant une grande part de notre chiffre d'affaires. On utilise notre propre solution pour le Click & Collect et on travaille avec Ubereats et Deliveroo pour les livraisons.
Nous, de par notre histoire, on est un acteur très fort dans la livraison. L'impact du covid est donc beaucoup moins fort pour nous que pour d'autres restaurants, comme les restaurants traditionnels.
On utilise skello quoi qu'il arrive ! Nous avons une personne responsable des RH, qui s'occupe de tout et qui choisit si on continue d'utiliser Skello ou non. Je sais qu'il est satisfait, et que c'est lui qui utilise les nouvelles fonctionnalités qui se développent.
Quoi qu'il arrive, c'est dur pour tous les français et restaurateurs du monde entier, mais il faut savoir réagir ! Nous, on s'en sort plutôt bien. Il faut être capable de s'adapter à la société qui se transforme : se digitaliser. Quoi qu'il se passe, il faut le faire mais c'est vrai que pour nous surtout, c'est un réel accélérateur.
Nous avons aussi digitalisé l'expérience dans les restos en y ajoutant des bornes digitales. Au départ les visiteurs étaient réticents à ce manque de contact humain, mais maintenant les gens sont super à l'aise. C'est ce que le public veut, et ça va rester. La digitalisation s’est accélérée et maintenant, les restaurants doivent prendre cette direction-là. Bien sûr, pour la restauration traditionnelle, de table ou festive, il faut tout revoir, et c'est moins évident...