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Thomas, des chiffres et des mètres

Par 
Aude
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11/10/2023

Thomas Couzineau, premier Lead Data chez Skello, oscille entre chiffres, tableurs et activités d’extérieur. Son job : organiser la donnée. Le tout entre deux marathons et trois ascensions dans les Alpes.



Il fait tiède dans la salle Miam Miam du 5e étage. Devant l’imposante sculpture burger à l’effigie de Burger Quizz, l’émission culte et vénérée par nos développeurs, Thomas prend place. Il s’installe sur un bureau surélevé, retrousse ses manches et fixe droit dans les yeux : "Du coup, on se parle de quoi aujourd’hui ?"

Thomas a un débit de paroles digne d’une mitraillette. C’est dans sa nature. Être vif, net, précis. "Depuis petit, je suis comme ça. J’ai des objectifs clairs en tête, une volonté d’aller de l’avant et de me dépasser." Plus qu’un crédo pour lui. Un art de vivre. De survivre même. "Sans objectif, on stagne. Et quand on stagne, on pourrit." Un art de la formule, aussi. 

Course à pied et Mont Ventoux

Au quotidien, Thomas est Lead Data. Il travaille dans l’équipe Operations & Strategy qu’il a rejoint en janvier 2022. Sa mission : structurer l’ensemble des données de Skello et construire un "entrepôt de la donnée." Un poste crucial pour l’entreprise visant à améliorer l’efficacité en interne. "Mon job consiste à mettre en place une approche rationnelle et standardisée autour de la donnée." Autrement dit : Thomas croise les chiffres et les fait parler entre eux. "On essaye de fournir les indicateurs les plus pertinents aux équipes commerciales et à la direction pour qu’ils prennent les meilleures décisions."

Ce poste s’inscrit dans la lignée de ses expériences passées. Toujours dans des boîtes en hyper-croissance. "J’ai bossé chez Side où je m’occupais de la partie Business Intelligence. Pour être honnête, je suis arrivé par hasard dans l’univers des start-ups. J’ai un parcours classique de bon élève : des résultats corrects, mais pas d’idées précises de carrière à cette période-là." Alors, après le bac, direction prépa puis école d’ingénieur. Un premier stage chez Devialet, un deuxième chez Deliveroo et puis un troisième chez Ubeeqo. À chaque fois : des metrics à construire, des données à analyser, des tableaux de bords à suivre. Enfin, après un marathon terminé en 3h17 et une ascension du Mont Ventoux dans les Alpes, Thomas débarque chez Skello.

Oui, car Thomas se passionne aussi pour les sports d’endurance. Course à pied et cyclisme en particulier. "J’aime les activités d’extérieur où l’on se retrouve seul face à son propre corps et que l’on doit se dépasser. Se battre contre soi-même pour s’améliorer, c’est une récompense tellement gratifiante." Sans doute faut-il y voir un rapport à sa définition du succès qu’il s'applique dans son métier. "Ce qui me motive au travail, c’est d’aller de l’avant pour résoudre des problèmes complexes et parvenir à des solutions simples. Pour moi, le succès, c’est constater sa progression, être en mouvement, aller d’un point A à un point B. Pour moi, c’est la plus grande satisfaction et je m’applique cette vision au quotidien.

Dans l’open-space, on le trouve souvent installé au même endroit - bien que la politique de flex-office prévoit qu’il n’y ait pas de place attitrée. Devant le mur en briquettes rouges du troisième étage, au milieu des équipes Marketing et Talent où de petits brouhahas sporadiques viennent parfois perturber le silence studieux de cet espace. Calme, discret, posé derrière son ordinateur, Thomas a son rituel. Assis là-bas, le casque vissé sur sa casquette verte et sur ses cheveux noirs mi-longs, il pianote devant des dizaines de tableurs. "J'ai besoin de m’isoler et me concentrer avec de la musique, je réfléchis mieux." Dans ses oreilles, des titres des Stones ou de David Bowie, ses artistes préférés. Puis, soudainement, il lui arrive de retirer son casque et on entend sa voix rieuse, étonnamment grave, s’élever au-dessus du bench : "Théo, tu saurais où Salesforce stocke ces données ?"

Compétiteur bienveillant

Derrière son pragmatisme et sa persévérance, Thomas dégage une empathie profonde et sincère. Quand on l’interroge sur sa plus grande fierté, il répond du tac au tac : aider les autres à grandir et à réussir. "J’ai des exemples personnels autour de moi qui me fascinent. Ma famille, mes amis, ma copine… Tout le monde se bat et transforme ses faiblesses en forces." Dans ce contexte-là, Thomas se pose constamment en aidant. "Si je peux filer un coup de main, je serai toujours présent pour eux."

Au travail d’ailleurs, il se définit lui-même comme un "compétiteur bienveillant." "J’aime l’idée d’aider les autres, même si je reconnais parfois avoir un côté rigoureux et tenace." Une combativité et une rage de vaincre qu’il pense hériter de la course à pied. "Quand tu cours et que tu as fait la moitié du chemin, ça ne sert à rien d’abandonner ou de faire demi-tour. Ce n'est pas quelques kilomètres qui vont t’achever." Dont acte.

À la fin de l’entretien, Thomas rassemble ses affaires. Il cale son Mac sous son bras, remet sa mèche et se lève rapidement. "C’est bon ? Tu as tout ce qu’il te faut ?" Silence. Puis en guise de conclusion. "Ah, si ! Il faut que je te dise absolument. J'ai une passion pour le Morbier et le Rocamadour. C’est super important, cette info." C’est vrai. On a failli oublier qu’il fallait de l’énergie pour faire tourner la machine.

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