Je m'appelle Baptiste Fouillet et je gère l'ensemble de l'établissement au quotidien. Gérer le restaurant, c'est faire en sorte d'accueillir au mieux nos clients tous les jours. J'ai un rôle de "chef d'orchestre" et ça fait 7 ans que je travaille dans cet établissement.
Skello, c'est moi qui l'ai mis en place en 2018. À l'époque, j'avais été démarché directement par Quitterie, la co-fondatrice et CEO de Skello. Notre but premier en acceptant de se lancer sur Skello, c'était d'améliorer la communication auprès des salariés en situation de handicap visuel. En effet, pour ce type d'employés, il ne nous était pas possible d'imprimer les plannings : nous devions donc envoyer chaque semaine un email à chaque employé pour l'informer de ces horaires de travail. Skello nous a permis de gagner du temps de ce côté-là, puisque l'iPhone a un lecteur vocal qui lit facilement l'écran et qui peut donc traduire Skello aux personnes malvoyantes. Par mail, c’était beaucoup plus compliqué pour les personnes non ou malvoyantes car elle devait rechercher le mail à chaque fois.
Nous avons gagné du temps sur plein de petits détails qui nous ont permis de gagner en efficacité sur la gestion de notre restaurant au global. Concrètement, nous avons simplifié et accéléré la demande de congés, la gestion des heures supplémentaires et la planification du temps de travail des équipes.
C'est assez intuitif ! Globalement, l'outil a été bien accueilli par les managers qui l'utilisent pour créer les plannings et gérer les demandes de congés.
Nous avons une équipe fixe de 11 personnes et des extras qui viennent travaillent selon les besoins. Nos effectifs peuvent donc monter jusqu'à 30 ! Cela dépend des saisons et des mois de l'année.
Pour gérer ce personnel, nous utilisons aussi le rapport de paie qui peut être exporté sur Skello à la fin de mois. Skello est aussi devenue notre "boîte de stockage" où nous mettons les différents contrats et documents de nos employés. Nous ne générons pas encore les contrats de nos employés handicapés, puisqu'il s'agit de contrats assez particuliers mais nous le ferons lorsque la signature électronique sera mise en place.
En 2020, nous avons fait de la vente à emporter : cela nous a permis de "vivoter", de survivre mais nos possibilités étaient limitées. Les plats ont été complètement adaptés à la vente à emporter : notre but était de ne pas gaspiller les légumes qui arrivaient de la Ferme de l'Envol (près de Paris) et d'en faire quelque chose. Ça n'a pas trop fonctionné puisque c'est assez éloigné de notre concept de base, nos clients n'ont pas trop compris. En 2021, nous avons donc arrêté la VAE pour nous concentrer sur le reste et mettre à jour pas mal de choses.
Même si nous avons moins de clients qu'en 2019, on limite la casse ! Nous avons plus de monde qu'espéré. Le pass sanitaire a moins vidé notre salle de restaurant que ce que nous avions prévu. Le plus dur, ce sont les règles de distanciation qui continuent à nous empêcher de travailler normalement. Malheureusement, nous ne pouvons pas écarter les murs et nous recevons actuellement 30 couverts (avec 15 tables) contre 60 couverts en temps normal.