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L’été a été studieux pour le gouvernement et promet une fin d’année à rebondissements avec des nouveautés à prendre en compte dans sa gestion RH.
Pour ne garder que de bonnes surprises pour la fin d’année, voici un résumé des mouvements à venir.
Comme nous l’avions détaillé dans notre article sur le sujet, les entreprises ont pour obligation de déclarer et publier leur index de l’égalité entre les femmes et les hommes.
C’était au tour des entreprises de 251 à 999 salariés de déclarer leur index avant le 1er septembre 2019. Des déclarations permettant de découvrir le déséquilibre présent dans la majorité des entreprises puisque seules 3,5% des entreprises ont obtenues un score de 99 ou 100 sur 100.
Les entreprises d’au moins 50 salariés devront elles publier leur index avant le 1er mars 2020, leur laissant quelques mois pour réajuster leur situation ! Grâce à notre solution en ligne, vous pouvez piloter efficacement vos effectifs à travers vos différents points de vente et en avoir une vision unifiée, pour mesurer l’équilibre (ou déséquilibre) potentiel.
La prime exceptionnelle décidée fin 2019 sera renouvelée en 2020, mais conditionnée à la mise en place par l’entreprise d’un plan d’intéressement pour les salariés.
L’occasion de récompenser vos collaborateurs et les engager encore un peu plus dans l’entreprise grâce à cette prime défiscalisée dans la limite de 1000 euros par bénéficiaire.
Si le compte personnel de formation a pu souvent manquer de clarté pour les entreprises et salariés, sa nouvelle forme plus moderne devrait en simplifier l’approche et l’utilisation.
L’application mobile du CPF est ainsi attendue pour le mois de novembre 2019 et permettra aux employés de consulter leurs droits acquis et d’être aiguillé dans le choix de leur formation, selon leurs aspirations professionnelles.
Les nouvelles règles de la réforme de l’assurance chômage vont entrer en vigueur à partir du 1er novembre 2019 et donc concerner les futurs bénéficiaires de celui-ci.
Le premier point concerne l’accès aux allocations puisqu’il faudra travailler plus et sur une période plus courte pour ouvrir ses droits : il faudra ainsi pouvoir justifier de 6 mois d’emploi sur les 24 derniers mois, contre 4 mois sur les 28 derniers mois auparavant.
Autre point important : l’ouverture des indemnités chômages aux démissionnaires. Celle-ci sera rendue possible à partir du 1er novembre si l’employé a travaillé dans une même entreprise lors des cinq dernières années.
Enfin, pour les salariés touchant un salaire brut de plus de 4500 euros par mois, l’indemnisation chômage sera réduite de 30% à partir du septième mois de versement, à l’exception des allocataires de plus de 57 ans.
